Les freins au dépistage du cancer du sein chez les patientes peuvent être psychologiques, socioculturels, organisationnels voire liés au système de santé même.
Parmi eux, l’anxiété associée à l’examen est très présente, puisque près d’une femme sur cinq déclare que la douleur ou la crainte de la douleur pourrait la dissuader de refaire une mammographie à l’avenir.
Membres du groupe Excellence Imagerie, l’Institut de Radiologie de Paris (IRP) et le CSE ont investi dans un matériel de dernière génération (sénographe Pristina Via de GE Healthcare) qui permet de rendre la mammographie plus précise et, véritable attente de la part de nos patientes, plus confortable.
« Grâce à la télécommande d’autocompression, elles peuvent ajuster elles-mêmes la pression exercée, avec à la clé une réduction de la douleur et de l’anxiété tout en maintenant la qualité d’image optimale », précise Patrick Toubiana, dont le centre s’est fait une spécialité de la sénologie. Et Alain Dana, président d’Excellence Imagerie, d’ajouter : « En participant pleinement à leur examen, elles améliorent la qualité des acquisitions et diminuent le taux de reprise. De nombreuses patientes qualifient même l’examen de « sans douleur » ce qui lève clairement un frein identifié au dépistage ».
Techniquement parlant, le mammographe offre une excellente qualité d’image à faible dose, avec une restitution fidèle des microcalcifications et un contraste optimisé pour les tissus denses, ce qui améliore la détection précoce des anomalies. L’intégration de l’intelligence artificielle optimise le flux de travail, assiste le radiologue dans la lecture et la priorisation des cas, tout en réduisant la fatigue visuelle.
Dans les trois centres du Groupe, ce sont plus de 85 000 mammographies qui sont réalisées chaque année.