Par le Dr Mina Petkova.
L’Institut de Radiologie de Paris (IRM 3T Philips) et le centre Mac-Mahon d’Excellence Imagerie (IRM 3T GE) s’équipent de la séquence SWI HR dédiée à l’étude de la perte du nigrosome-1 dans la maladie de Parkinson.
🔹Le nigrosome-1 est une petite sous-région de la substance noire pars compacta mésencéphalique, riche en neurones dopaminergiques, touchée précocement dans la maladie de Parkinson.
🔹Le signe de la queue d’hirondelle fait référence à l’apparence normale du nigrosome-1 sur une séquence SWI HR : une zone hyperintense postero-larerale à l’intérieur de la substance noire pars compacta hypointense, évoquant la queue bifide d’une hirondelle.
Dans la maladie de Parkinson, les neurones dopaminergiques du nigrosome-1 dégénèrent avec une augmentation du dépôt de fer. Le nigrosome-1 devient hypointense et la forme typique de queue d’hirondelle disparaît. Cet aspect est souvent unilatéral au début, du côté controlatéral aux premiers symptômes moteurs.
La perte du signe de la queue d’hirondelle est un marqueur précoce, sensible (80-90%) et spécifique (>90%) de la maladie de Parkinson idiopathique permettant de la distinguer du tremblement essentiel et des parkinsonismes atypiques (PSP, MSA).
Cela ne remplace pas une évaluation clinique ni une TEP-DAT (scintigraphie dopaminergique), mais c’est une alternative non invasive et accessible.
